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lundi 29 mars 2010

Rendez-vous du 10 avril

Au lendemain des fêtes de Pâques et quelques excès que vous paierez rubis sur l'ongle et centimètres de plus sur les formes callipyges de nos divins corps, nous allons faire maigre en invitant le poisson à notre table.
En entrée, je vous propose une poêlée de chipirons juste saisis, sur un lit de purée de panais et pommes de terre (des vitelottes peut-être), dans un petit fond brun de veau accompagnée d'un pain de toast légèrement craquant.

Effilochée de chipirons
C'est simple et c'est un plat qui m'a emballé quand nous avons déjeuné chez un jeune chef plein de talent, à St Jean de Luz.
Pour suivre, j'ai choisi un sandre agrémenté de mozzarella en croûte. Mais pour compléter ce plat de poisson à la chair si délicate, une fricassée de févettes aux lardons et d'oignons grelots glacés à brun.

Sandre glacé à la mozzarella
Pour nous accompagner dans la délicatesse des plats, les divins flacons ont pour nom Irouléguy blanc avec l'entrée et mozzarella oblige ce Pinot gris piémontais qui nous avait régalé lors de la dernière séance.

lundi 22 mars 2010

Séance du 20 : reprise des recettes du 13 mars

La session du 13 / 03 avait fait le plein de participants, et c'est tout naturellement que 8 autres personnes ont pris part à celle du 20.  Parité totale entre anciens et nouveaux et au bout du compte une brigade bien constituée.
Une petite absence d'une vingtaine de minutes et c'est Patrick qui a pris la direction des affaires. De mains de maître.
A propos de mains, les petites (mains) ont fait la part belle aux racines d'hiver. Taillage à la mandoline et mise en cuisson.
A l'unisson nous nous sommes attaqués à l'entrée, avec à la clé, la perspective de 3 heures de vélo pour éliminer le gras du lard d'Arnad. Car à sa vue, les nez se fronçaient, mais la gourmandise reprit le dessus (chez les dames essentiellement) (non, je me moque, quoi que) car par petites touches, elles ont goûté, très courageusement. Mines ravies et grands sourires. C'est doux et c'est bon. Tout allait bon train jusqu'à la dégustation avec un pinot gris piémontais généreux et gouleyant à souhait. Les timbales de poireaux, à l'allure de dessert, n'ont pas fait un pli. Autour de la table, il n'y avait que du champagne dans les yeux.
Vint le dressage du plat de résistance, fort bien réalisé par Marie, la découpe de la viande, et nous voilà reparti pour sa dégustation avec un Beaumes de Venise. Du baume avez-vous dit?
Un plateau de fromage de Sabine, de la fromagerie Wurtz, aura mis fin à cette mis en bouche pascale et il est fort à parier que l'agneau de M. Benniou fera des heureux dans les prochains jours.
Merci à vous d'être venus et surtout pour ce commentaire qui en dit long: "NOUS NOUS SOMMES ÉCLATÉS". Revenez quand vous voulez.

samedi 13 mars 2010

Recettes du 13 mars

L'Italie nous a régalé avec la timbale de poireaux et sa mousse de lard d'Arnad. Bien que la sauce au pain de seigle appelle quelques modifications, l'ensemble à beaucoup plu et sera réitéré. Là c'est gagné.

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Pour le plat de résistance, ce n'était pas le mariage du lièvre et de la tortue, mais les recommandations des chefs étaient loin de l'union réussie de l'agneau et des racines d'hiver.

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Avec l'agneau, M. Loiseau préconisait des aubergines à la vapeur, et avec les racines, Mme Darroze voyait des os à moelle. Qu'à cela ne tienne, nous nous sommes régalés jusqu'à plus soif de ce mélange réussi. Il est des fois où il faut oser et notre témérité a payé.

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Christine Quesnot, de la fromagerie St Nicolas, nous fait découvrir une ronde de fromage, où le qualificatif de sublime semble être le seul qui convienne. Alors......
Vint le moment de clore les agapes avec le café, mais avec la présence de Christine Gies autour du piano, impossible de terminer un repas sans une tarte dont elle seule a le secret : une tarte aux poires. Je ne trouve pas de mots. Trop bon.   

Diaporama à visionner (Picasa Web Album)

mardi 9 mars 2010

Rendez-vous du 13 mars

Pâques approche et c'est l'agneau qui sera le roi de la fête. Le cuisinier du roi qui nous régalera n'est autre qu'un de mes chefs préféré M. Bernard Loiseau. Mais comme nous sommes encore en hiver, j'ai opté pour un mariage de l'agneau avec des racines d'hiver mijotées en cocotte de fonte, au jus de veau et menthe fraîche.

        Gigot d'agneau Racines d'hiver Cette recette est concoctée par une autre grande dame de la cuisine française, Mme Hélène Darroze. Un galop d'essai me permettra de juger sur pièce de la réussite de cet hyménée. Le cas échéant, ce sera l'aubergine, cuite à la vapeur, qui convolera en justes noces avec le gigot. Devant tant de légèreté, et donner un peu plus de rondeurs à ce plat, nous l'accommoderons d'un beurre rouge.
La mise en place du plat de résistance terminée, il nous restera bien le temps pour la réalisation de l'entrée.

Timbale de poireaux

Ce sera un plat italien de la région d'Aoste, une timbale de poireaux à la mousse de lard d'Arnad avec une sauce au pain de seigle.
Les vins qui seront de la fête, un Rayon blanc de Morgex pour l'entrée et un Châteauneuf-du-Pape ou Irouléguy

Mise à jour : 20 décembre 2016