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dimanche 27 février 2011

Compte rendu du 26 février, par Dédé

En cuisine il faut savoir oser. Dans ce domaine, M. Bernard Loiseau et M. Cyril Laugier ne dérogent pas à la règle, pour notre plus grand plaisir. Les participantsL'entrée, tout en rondeur, avec la purée de topinambour au gout de noisette, et comme un rappel, la réduction de jus d'orange émulsionnée avec l'huile de noisette. Les escargots semblent s'être nourris de ce fruit tellement ils étaient raccords. Les zestes d'orange apportaient le piquant au plat et son jus, le petit coup de fouet. L'échalote n'était pas en reste pour nous donner son incomparable douceur dans sa petite touche de beurre. A Manon, j'ai demandé de gouter au moins un escargot, et elle les a tous mangés. Tiziana s'est dite réconciliée avec les gastéropodes. Alors, que demander de plus. Tout le monde était conquis et c'est tant mieux. Merci M. Laugier.

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Pour le plat suivant, le mariage du chou, du poulet, de l'estragon et du citron était à l'opposé du mariage de la carpe et du lapin.

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Pris seuls, tous ces ingrédients paraissaient banals et loin d'être faits pour s'entendre. Réunis, c'était l'enchantement. M. Loiseau était un Artiste, un Artisan au sens noble du terme et toutes les occasions seront bonnes pour faire découvrir l'étendue de son Art. Merci à vous.

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La Bourgogne faisait la part belle au produit de la vigne avec un Chablis en entrée et un Mercurey avec le second plat.

jeudi 17 février 2011

Rendez-vous du 26 février

Pour la séance de ce samedi, je vous propose de cuisiner 2 légumes d'hiver. Le topinambour à l'entrée et le chou vert frisé au plat de résistance. Pour débuter, nous réaliserons une recette de M. Cyril Laugier, avec une purée de topinambours, ragout d'escargot de Bourgogne à la cardamome verte et huile de noisette. Il s'agit d'une recette tout en finesse et élégance, de quoi épater vos amis tant du point de vue visuel que gustatif.

Purée de topinambours

Pour nous remettre de nos émotions picturalo-gustatives, nous nous régalerons avec une recette de M. Bernard Loiseau et les cuisses de poulet rôties au chou sauge, aux foies de volaille. Point de bon repas sans de divin nectar, alors les hommes au tablier noir nous proposent en entrée un Viré-Clessé et avec la volaille et le chou, un Auxey-Duresse.

Cuisses de poulet

Alors à vos agendas, car je vous propose de nous retrouver le 26 février, comme d'habitude dès 9 heures.

mardi 1 février 2011

Compte rendu du 29 janvier, par Dédé

Non que les recettes de bistrots ne soient plaisantes, mais un autre plat de saison a joué les trouble-fêtes en s'immisçant dans notre programme : "LA GRIPPE". Résultat, ce sont 4 personnes sur 7 prévues qui se sont retrouvées autour du piano pour réaliser nos 2 plats.
La mise en place a débuté avec les côtes d'agneau "Champvallon", car elles mijotaient 2 heures au four. Avant de profiter de la chaleur du four les composantes faisaient l'objet de tous les égards de la part des chefs. Pour certains, c'était l'utilisation de la mandoline pour tailler les pommes de terre, pour d'autres, il s'agissait de saisir les côtes d'agneau et d'autres encore testaient l'effet dévastateur de l'ognon ou oignon sur les glandes lacrymales. Toutes ces mises en place réalisées, ce ne sont pas moins de 3 plats à gratin qui ont fait la part belle à tous ces ingrédients, arrosés d’un fond de volaille et se parfaire dans la bonne chaleur du four. Une surveillance de tous les instants nous gâtait tant du côté visuel qu'olfactif.
Pendant ce temps, préparation de l'entrée avec les brunoises de poivrons verts, rouges et jaunes, des champignons émincés juste ce qu'il faut, des lardons beaux et bons qu'on les aurait mangé cru, et en route pour une douce cuisson de tous ces ingrédients. Un beurre chantant et des poivrons prêts pour le grand saut, champignons et lardons unis pour un hyménée avec un Bourgogne rouge et une lente réduction. In fine le pochage des œufs dans une eau frémissante et vinaigrée. Coup d'essai = coup de maitre. Chacun y allant de son œuf.    
7 convives, 7 œufs, 7 réussites. “Yes we can”.
Dressage et dégustation. Pas même le pain ne manquait pour saucer. C'est dire. Le même Bourgogne qui servit à la cuisson, régala nos papilles.
À peine les assiettes lavées, retour à table pour nous régaler des côtes d'agneau Champvallon. Un classique parait-il, mais oh combien savoureux. Nous dirons, simplement merveilleux.
Avec un Gaillac de toute beauté.
Pour finaliser notre repas, la dégustation d'un plateau de fromages de "La Quesnot", car à ce stade de qualité, on accède sans avoir à en rougir, au titre de diva.
Une fois n'est pas coutume, les anniversaires de jeunes hommes tombaient le 21 janvier et c'est un bon Champagne qui nous rendit les honneurs.

Mise à jour : 20 décembre 2016